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Éclairage vélo : que dit la loi ?

Éclairage vélo : que dit la loi ?

Que vous soyez un cycliste occasionnel du dimanche ou un vélotafeur régulier, vous devez respecter certaines règles en matière d’éclairage. Le Conseil Malin vous propose de faire un point sur la réglementation en vigueur en France pour rouler dans les clous.

En France, 244 cyclistes ont perdu la vie dans des accidents en 2022 selon le bilan 2022 de la Sécurité routière. Un nombre de décès en hausse de 30 % par rapport à 2019. Si le port du casque permet de limiter les blessures en cas de chute, les éclairages permettent aussi d’assurer votre sécurité.

 

En effet, à vélo, voir et être vu est obligatoire mais aussi vital. En ville, de nombreux cyclistes pensent être visibles la nuit quand la chaussée est éclairée ou que les vitrines des magasins sont allumées. Erreur ! Á côté des puissants phares des voitures, les bicyclettes peinent à se faire repérer et s’avèrent beaucoup plus vulnérables. Il en est de même à la campagne, où certaines zones sont totalement dépourvues d’éclairage.

 

Pour ces raisons, l’article R.313-1 du code de la route prévoit que tout véhicule doit être pourvu de dispositifs d’éclairage ou de signalisation prévus dans le code de la route. Cette réglementation concerne les vélos vendus neufs (l’obligation revient au revendeur) et les vélos en circulation (l’obligation revient au cycliste).

 

Les textes de loi

Ces différents dispositifs sont fixés par le code de la route :

 

– Article R.313-4 X : « La nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, tout cycle doit être muni d’un feu de position émettant vers l’avant une lumière non éblouissante, jaune ou blanche. »

 

– Article R.313-5 V : « La nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, tout cycle doit être muni d’un feu de position arrière. Ce feu doit être nettement visible de l’arrière lorsque le véhicule est monté. »

 

– Article R.313-18 V : « Tout cycle doit être muni d’un ou plusieurs catadioptres (dispositifs rétro-réfléchissants) arrière. »

 

– Article R.313-19 V : « Tout cycle doit être muni de catadioptres orange visibles latéralement. »

 

– Articles R.313-20 III à V :

« Les pédales de tout cycle, cyclomoteur ou quadricycle léger à moteur doivent comporter des catadioptres, sauf dans le cas des cycles à deux roues à pédales rétractables. »

« Tout cycle doit être muni d’un catadioptre blanc visible de l’avant. »

« Tout cycle peut comporter à l’arrière et à gauche un dispositif écarteur de danger. »

 

Les éclairages non fixes

Les articles R313-4 et 5 du code de la route imposent un éclairage sur les vélos uniquement de nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante. Contrairement à d’autres catégories de véhicules, il n’est pas prévu que les équipements soient fixés à demeure sur les vélos.

 

Le caractère éblouissant

Sachez qu’il est possible d’équiper votre vélo de simples feux de position, qui présentent un risque d’éblouissement moins important que les feux de route ou de croisement.

 

En outre, l’arrêté du 16 juillet 1954 relatif à la signalisation des véhicules impose que les feux des vélos soient homologués. Le seul fait d’utiliser un feu de position homologué garantit qu’il n’est pas éblouissant.

 

L’homologation des feux

Les feux de position homologués pour vélos doivent porter l’un des marquages suivants :

– pour le feu avant : TPLbi – TPLPbi ou TPLGPbi

– pour le feu arrière : TPRbi – TPRPbi ou TPRGPbi

 

Les lampes clignotantes

L’article R313-25 du code de la route prévoit que seuls les clignotants et les feux de détresse peuvent avoir une lumière clignotante. Tout autre feu doit donc disposer d’une lumière à intensité fixe.

 

Le système d’éclairage Reelight

Attention au Reelight ! Très populaire, ce système de signalisation clignotant auto-alimenté par induction magnétique fonctionne sans dynamo, batterie ou câble. Toutefois, ce dispositif n’est pas homologué et n’est donc officiellement autorisé à ce jour.

 

Afin de vous assurer que votre matériel est bien homologué, vérifiez qu’il bénéficie d’une certification de qualité délivrée par l’UTAC (Union Technique de l’Automobile, du motocycle et du Cycle).

 

Sans ces équipements, vous encourez une contravention de 1ère classe (amende forfaitaire de 11 euros pouvant atteindre 38 euros après majoration).

Loïs Telli
Auteur de cet article
Loïs Telli

Chasseuse d'objets qui améliorent notre quotidien, avec une petite tendance geek. Passionnée de multimédia, de voyages et de culture.

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