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Éclairage vélo : piles ou dynamo ?

Éclairage vélo : piles ou dynamo ?

Si la puissance et le type d’éclairage s’avèrent essentiels pour choisir des lampes de vélo adaptées à vos besoins, l’autonomie ne doit pas non plus être négligée. Personne n’a envie de se retrouver en panne de lumière à mi-parcours !

 

Les piles

Pour les cyclistes occasionnels ou amateurs de courte distance, les piles constituent une bonne solution. En revanche, une batterie avec piles rechargeables s’impose si vous roulez tous les jours. Sachez que 20 à 40 heures d’utilisation suffisent pour les amortir.

 

Notez toutefois que les piles rechargeables délivrent une puissance qui décroît très vite en fin de cycle, surtout associées à des lampes halogènes. En optant pour des batteries de type AA Nickel Metal Hydride (Ni-MH) de capacité supérieure à 2000 mAh, vous serez plus tranquille et éviterez de vous retrouver dans le noir en pleine forêt. Dans tous les cas, privilégiez des piles séparées de l’éclairage aux lampes combinées qui intègrent un accu.

 

La dynamo classique

De moins en moins utilisées aujourd’hui, les dynamos latérales (toupies ou galets qui frottent contre la roue) présentent cependant des avantages indéniables : autonomie totale, poids contenu, durabilité et écoresponsabilité.

 

Hélas, la plupart d’entre elles offrent un rendement médiocre (+/- 25 %) et l’éclairage se coupe quand vous êtes à l’arrêt (ou se réduit à très faible vitesse). En outre, les ampoules disposent d’une durée de vie très limitée et la dynamo a tendance à freiner le vélo.

 

Autre ombre au tableau : le dispositif mécanique à deux positions (qui permet de plaquer le galet contre le pneu ou de l’écarter) se déplace avec le temps. Vous devrez alors repositionner le bras du levier, voire le tordre un peu pour assurer son bon fonctionnement.

 

Malgré tout, quelques modèles de dynamos haut de gamme offrent un rendement de 60 % à 85 % (en 6 ou 12 Volts), et proposent, en option, un petit accu capable de maintenir la lumière allumée pendant quelques minutes d’arrêt.

 

Le moyeu dynamo

Plus lourdes et parfois complexes à installer (il faut changer tous les rayons), les dynamos de moyeu s’avèrent inusables et totalement étanches en cas de pluie. Capables d’adapter l’éclairage en fonction des conditions lumineuses, elles offrent un rendement de 70%, mais ont tendance à freiner légèrement même lorsqu’elles ne sont pas sollicitées. Un nombre croissant de vélos de ville haut de gamme intègrent de tels systèmes. Vous pouvez aussi trouver des bicyclettes dotées de diodes rouges à piles à l’arrière alors que le phare avant halogène est alimenté par une dynamo.

 

Si vous possédez un phare halogène, notez également que certaines lampes ou dynamos sont équipées de limiteurs de tension. Ce petit plus évite de fatiguer les ampoules quand vous roulez vite.

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Loïs Telli

Journaliste  Chasseuse d'objets qui améliorent notre quotidien, avec une petite tendance geek. Passionnée de multimédia, de voyages et de culture.

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