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Les différentes pratiques en escalade

Les différentes pratiques en escalade

  • La voie pour l’escalade sportive

 

En salle ou sur site naturel, la voie est la pratique la plus commune de l’escalade. Elle consiste à grimper une paroi verticale, le plus souvent équipée, en une seule fois. En extérieur, elle nécessite un ouvreur qui grimpe en tête avec tout le matériel sur son baudrier d’escalade pour poser les dégaines et passer la corde sur le point d’ancrage sommital ou intermédiaire. Ainsi, les autres peuvent ensuite escalader la paroi en moulinette, sans se soucier de cette première étape. Aux JO, c’est l’épreuve de difficulté et, lorsque le grimpeur monte sans corde (et donc sans sécurité en cas de chute), la pratique devient le « free solo ».

Sa variante, appelée grande voie, s’escalade en plusieurs étapes, au moyen de relais au cours de l’ascension. Elle permet de grimper des parois plus élevées, mais requiert davantage d’endurance. 

En salle, la paroi permet également l’épreuve de vitesse entre deux concurrents, consistant à grimper deux voies de difficulté identique le plus vite possible.

 

  • Le bloc pour l’entraînement

 

Essentiellement technique, le bloc se pratique le plus couramment en salle, même si certains sites naturels, comme Fontainebleau, le permettent en extérieur. Juste avec des chaussons d’escalade et de la magnésie, on profite de ses parois équipées en faible hauteur (2 à 5 mètres) pour s’entraîner sur des mouvements exigeants et difficiles dans le but d’améliorer ses performances sur les voies.

C’est l’une des disciplines majeures de l’escalade aux Jeux Olympiques, qui ont contribué à largement démocratiser cette pratique sportive, si bien que l’Hexagone compte aujourd’hui plus de 1 100 clubs et 200 salles d’escalade, dont vingt ouvertes au cours de l’année 2022 (selon le site spécialisé La Fabrique Verticale) ! 

Lorsque l’épais tapis de réception est remplacé par l’eau, le bloc devient le psicobloc.

 

  • La via ferrata pour la diversité

 

La via ferrata (voie de fer en français) diffère des pratiques précédentes, car elle mêle escalade et randonnée. Exclusivement en extérieur, ces chemins de montagne alternent les phases horizontales et verticales avec des difficultés variées. Ils sont jalonnés de points d’ancrage, de câbles, de ponts suspendus et d’échelles métalliques qu’on utilise pour progresser. Une connaissance minimale de l’escalade reste recommandée, ainsi qu’une bonne forme physique.

 

  • L’alpinisme pour les sensations fortes

 

L’alpinisme est la plus intense des escalades, car elle requiert une résistance physique supérieure et un moral d’acier. Sur des sommets enneigés (escalade glaciaire) ou en été (escalade alpine), cette pratique additionne la performance du grimpeur aux sensations fortes décuplées par l’environnement, bien plus hostile qu’une simple falaise de massif de basse montagne ou de salle. Elle se réserve donc aux sportifs aguerris et bien au fait des techniques de sauvetage en montagne.

Complément d'informations sur l'article

Coline Grasset

Rédactrice, experte maison  Rédactrice et journaliste, j’écris régulièrement sur les travaux et l'amélioration de l'habitat, l'écologie et les animaux. Je m’intéresse aussi à la littérature et aux voyages, aux enjeux climatiques et aux nouvelles technologies.

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